vendredi 24 juin 2011

Sexe affamé n'a point d'oreilles !

      En dépit de cet appel, il est vrai que lorsque l'appétit surgit, les oreilles se bouchent. Cas similaire pour le sexe. Affamé, il n'a même plus d'yeux pour voir qui sauter ou sur quoi, faut-il sauter. Il saute alors sur tout ce qui bouge.
Ce qui bouge est perceptible sur le marché de la prostitution pourtant considéré comme refuge de la sexualité malsaine. Malsaine pour les non-habitués alors que pour les incrédules, ces maisons entretiennent l'illusion du septième ciel ( luxe que l'on s'offre plus à domicile ).

Hôtels, lieux de campagne et boîtes de nuit de fortune sont ces lieux qui n'attirent pas les profanes en ce domaine. Les bruits qui y courent à propos des ces endroits, est que le diable y règne car transformés en Sodome et Gomorrhe.
Plusieurs ou une seule femme parfois plus âgée que ces clients, reçoit à tour de rôle. Celle-ci s'assure de sa sécurité sanitaire grâce à une cargaison des préservatifs. En dehors de ce cadre, un alignement de plusieurs créatures de toute nature, jouent aux arrêts de taxi le long de grandes artères alors que la manoeuvre est plus ou moins déjà connue du grand public  pour la plupart noctambule.
A combien estime-t-on les demandeurs au cours d'une nuit ? C'est au delà de cinq, si on ne veut pas beaucoup consommer son énergie...
Pour ceux qui se réclament de la religiosité, les lieux de prostitution offrent un dégoût extreme. Cependant pour les pratiquants et ceux qui les fréquentent, c'est un vrai régal que d'assouvir cette envie. Coopérer avant un passage-éclair de cinq à dix minutes puisque les autres attendent, vaut mieux !
La nuit aucune image n'affiche ses couleurs. Toutes ces personnes d'un coté ou de l'autre paraissent attirantes car souvent, on éteint la lumière.
Comme aggravante est la lumière le jour, c'est la confusion de pouvoir tomber sur la même personne avec laquelle on a passé nuit ensemble. Le regret est total !
Cette aventure, n'ouvre presque plus la voie à une conversation dans la journée avec ce partenaire passager. Généralement, on s'en veut à soi-même d'avoir été monstrueux la nuit précédente... mais comment échapper à cet acharnement de passage à la base d'un appétit gendarme ? Impossible de bien se conduire devant des partenaires sexuels occasionnels qui ont servi à un besoin naturel et normal...
Sinon en tout état de cause, on usera peut-être encore une fois de l'adage selon lequel il est dit :  chassez le naturel, il revient au galop. On y reviendra de toute façon sur une rue déjà empreintée. Et finalement, il faudra tout de même se dire qu'au lieu de favoriser la souillure du corps, vaut mieux ne jamais se tremper dans cette marmite vide qui ne contribuera qu'au réveil d'un appétit endormi qu'il ne fallait pas réveiller.

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